HORS-JEU ▹ Pseudo Holnesse ▹ Prénom Justine ▹ Où avez-vous connu le forum ? Bazzart ▹ Votre personnage est... Un inventé  ▹ Présence Trois jours ▹ Êtes-vous prêt à être frappé par la roue du Destin? Bien sûr.

Je suis la moyenne de la famille, entouré de deux filles. Vous avez donc compris que j’avais deux sœurs, une grande ainsi qu’une petite. Je n’étais donc ni l’ainée, n’y même la benjamine. J’étais celle du centre qui a toujours du mal à trouver sa place dans cette famille. C’était tout à fait ça et c’était toujours comme ça dans toutes les familles. Deux enfants voir quatre c’est parfait, mais trois voir cinq c’est toujours mauvais. Toujours isolé, c’était moi. Toujours seule dans ma chambre devant mon ordinateur, toujours celle au bout de la table. J’avais toujours l’impression d’être une personne sans importance. L’ainée était sur-intelligente et la dernière était très intelligente aussi. Moi j’étais la fille qui savait se débrouiller, mais qui n’avait pas pour autant des moyennes élevées. Je bossais quand même et j’aidais mes parents à s’occuper de la maison et du jardin. J’étais peut-être toujours seule chez moi et pourtant je trouvais toujours quelques choses pour m’occuper. J’avais un cochon d’inde qui me permettait de me sentir moins seule, d’ailleurs toutes les nuits je dormais avec lui. Il était comme un petit frère, un petit frère que j’aurais tant voulu avoir et que malheureusement je n’ai pas eu. Je faisais souvent des cauchemars, je faisais souvent des crises d’angoisse. Je devais forcément aller voir un psychologue et tout de suite j’étais la cinglée de la maison. Sachez que je n’avais jamais eu de bonnes relations dans ma famille, cela n’aidait en rien. J’avais beaucoup d’amis à l’école, mais je ne savais jamais si c’était pour l’argent ou vraiment de l’amitié. Je n’arrivais jamais à le savoir et je préférais me dire que c’était vraiment des amis. Que je pouvais compter sur eux quand je le voulais et surtout quand j’en avais besoin. D’ailleurs c’était avec eux que je faisais les quatre cent coups, les conneries et les engueulades. Je me faisais déjà punir à l’âge de dix ans, je me retrouvais toujours dans le coin du mur à compter jusqu’à mille et dès que je me trompais je devais recommencer. Je l’avoue c’était plutôt drôle et cela m’empêchait donc d’écrire et d’écouter le cour. Je dormais parfois en cours car la nuit je n’arrivais pas à m’endormir même en regardant les étoiles et les nuages. Je restais pendant des nuits, éveillé à ne pas dormir et à compter les moutons. Je mentais pour me défendre, je disais que je faisais des cauchemars, je ne voulais pas dire la réalité. Je mentais à mes parents concernant le piquet et les lignes à recopier.

J’arrivais au collège, je commençais à grandir et à changer. Je faisais ce que je désirais, j’avais une moyenne un peu près potable et je ramenais de temps en temps des très bonnes notes. Mais cela se faisait de plus en plus rare avec les années. Je changeais tellement que mes parents n’arrivaient même plus à me contrôler. Parfois ils ne me reconnaissaient même plus, je tenais tête à tout le monde et je calculais énormément les gens. C’est à l’âge de quatorze ans où j’avais commencé à fumer et à sortir le soir avec des amis. Je partais dans la ville et je revenais très tard, je pouvais vous dire que je recevais des centaines d’appels. Quand je revenais ils dormaient sur le canapé et je me glissais discrètement dans mon lit. Je prenais toujours le soin de cacher mes paquets de clopes dans des endroits qu’ils ne connaissaient pas. J’avais réussi à faire des cachettes dans ma chambre, comme soulever une planche de parquet et glisser tous mes objets intimes dedans. Je remettais mon armoire en place et personne ne remarquait quelques choses. J’étais intelligente pour les choses que je voulais et quand je le voulais. Bref, les années sont passées. J’avais intégré un lycée, c’est là que j’avais découvert la joie de l’alcool et de la drogue. Je passais mon week-end avec des amis en boîte ou bien dans la rue. J’étais complètement raide, et d’ailleurs ma première cuite était monstrueuse. J’avais passé ma soirée sur les toilettes, j’avais vomi tout ce que je pouvais. Après les autres soirées se passaient de mieux en mieux jusqu’à celle d’une fille du lycée. Elle avait invité tout le monde, même les professeurs avaient le droit de venir. J’étais déjà déchiré et bourré, j’avais passé une heure dehors avec des amis au bord de la piscine. Je rigolais comme une conne et je fumais de plus en plus. Je ne savais même pas ce que je faisais, je ne savais même plus ou j’étais. J’étais dans mon petit monde, mon petit paradis. Dans mes nuages, tout était rose, tout était parfait. La musique commençait à être forte, les basses tapaient dans ma tête. J’étais bien, le lendemain était plus dur. J’avais les regards braqués sur moi. Mes parents étaient déçus et mes amis aussi, mais je m’en foutais. Je continuais alors mes études, il ne me restait plus qu’une seule année. Celle-ci avait passé rapidement. J’avais décidé à l’âge de dix-huit ans d’aller dans l’armée. Contre l’avis et l’accord de mes parents, j’étais allé faire les examens d’entrés. Dur, compliqué et achevant j’avais réussi à y entrer. Mais tous les jours je devais courir et prendre de la force. Depuis j’avais une paye, j’avais une maison et j’avais un métier. J’avais une vie totalement tracée devant moi. D’ailleurs les années sont passées et je vivais une vie parfaite. J’avais gradé, gradé et j’étais devenu caporal-chef. Je dirigeais des équipes et j’étais dirigé par mes supérieurs. Je n’étais pas la seule fille dans l’armée, mais j’étais celle qui se battait le plus et qui avançait chaque jour un peu plus.[/i]