HORS-JEU ▹ Pseudo monkey slut/ ▹ Prénom cléo. ▹ Où avez-vous connu le forum ? lou fait sa pub   ▹ Votre personnage est... une personnage totalement inventé, inspiré de mon amour du surf et des super-héros  ▹ Présence autant que je le pourrais, comme tout le monde, j'ai une vie en dehors de l'école et des forums   ▹ Êtes-vous prêt à être frappé par la roue du Destin? j'lui montre mes fesses  

▹ 1 Une sorte de balade boudeuse et ouatée, voilà c'que c'était. Je ne voulais plus rien voir, mais mes yeux étaient fixés sur l'horizon blêmissant à vue d'oeil. Te voici enfin, semblent beugler les nymphes de marijuana. Je n'aime pas dormir quand je suis à Montego Bay, c'est plus fort que moi, il faut que je marche jusqu'à épuisement, en pleine nuit, juste pour être au calme. Il y a trop de bruit là-bas, tout ces gens qui s'aiment et se le disent sans pudeur, et moi, avec mes sentiments flous, qui ne sait que fuir. J'aimerais m'asseoir sur la plage, à quatre heures du matin il n'y pas un chat. Juste ce garçon solitaire, entre poupées seules, l'on devrait se plaire. Il ouvre la bouche, ce mini-short est décidément une tuerie. Te fatigues pas, si tu ne m'as jamais rencontrée auparavant, c'est parce que je ne voulais pas que tu me rencontres. je murmure avec un sourire que même lui peut voir dans le noir. Il marmonne que c'est une bonne technique de drague, mais que ce n'est pas celle-ci qu'il avait en tête. Laquelle alors ? Les grognements bestiaux ?   Il rigole, son rire se fane lentement, et dans le silence c'est juste assourdissant. C'est contagieux, mais c'est mieux qu'un rhume. Deux secondes après, je ricane comme une idiote. Non, je voulais juste tenter de deviner ton nom. ▹ 2 Anecdote #2, Depuis que j'ai l'âge de parler, je tiens à ce que l'on m'appelle Deedee. Ça fait gamin, ou grand-mère, au choix, mais c'est toujours moins pire que Domino. On murmure toujours ce prénom avec consternation. C'est un drôle de nom, dit-on avec un petit air gêné. Mais en fait, ce n'est pas drôle. On m'a tout simplement appelée Domino, parce que quand ma grand mère était en phase terminale, elle jouait aux dominos sur son lit d’hôpital, pour ne pas trop attendre la fin. Ouais, c'est tout de suite moins rigolo.  ▹ 3 Anecdote #3, J'ai toujours surfé avec la hargne d'un chacal malade. Et ce, depuis la première que je suis montée sur une planche.  En fait, le surf s'est imposé à moi quand j'ai vu que j'avais un peu de mal à rentrer dans des collants de danse classique, quand je me suis retrouvée traînée dans la poussière par mon poney, et quand je me suis prise une poutre dans le nez en gymnastique.Visiblement, j'étais pas totalement faite pour les choses rigides, et surtout, qui se passaient sur terre. Je m'étais donc résolue à devenir un gros tas incapable du moindre effort physique, prête à endurer une adolescence composée de moqueries et de big macs, lorsque mon père m'a dit que j'étais une enfant sauvage. Mais où vont les choses sauvages, daddy ? Elles ne font rien comme les autres, fut sa réponse. J'ai donc cherché à faire quelque chose d'unique. Le surf ne m'a peut-être pas rendue unique, mais il a eu le mérite de me rendre encore plus sauvage. Et j'aurais du deviner que les choses sauvages finissaient toujours par se perdre.

Je crois que ce que j'aimais le plus, c'était la violente communion avec la vague, le moment où elle vous frappe en traître, et que chaque muscle de votre corps est relâché, que vos cheveux sont gorgés de sel et que le soleil tape fort sur votre nuque, et que vous avez l'impression que votre seule maison, c'est l'océan. Au bout d'à peine un mois de surf, je ne disais plus, je rentre à la maison, mais je vais à l'océan.

▹ 4 Anecdote #4, l'abandon Personne n'avait compris pourquoi j'avais abandonné la compétition. Pas même moi. C'était un mélange de stress, et de lassitude. J'avais l'impression de ramer pour rien, était-ce le cas ? J'avais travaillé toute ma vie pour tenir dans mes mains une putain de coupe, et là, je n'avais même plus assez de force pour la soulever. J'étais sur la vague, mais je pouvais encore me noyer.

▹ 5 Anecdote #5, l'amour L'amour vrai comme dans les films, c'est comme le nutella, faut pas en abuser. Si j'ai laissé mon petit ami en australie comme on abandonnerait sur place un meuble un peu trop encombrant, c'est tout simplement parce que le vrai amour me lassait tout autant que monter la vague pour des dollars.

▹ 6 Anecdote #6, l'errance

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