HORS-JEU ▹ Prénom anaïs. ▹ Où avez-vous connu le forum ? loe, puis sérieusement ce qui m'a motivé c'est de voir sean en avatar dans le staff ouais, ouais, faites pas attention, c'est mon mari, c'est l'homme de ma vie alors là où il est, je suis. ▹ Votre personnage est... complètement sortie de son contexte dans ce qui s'appelle un petit pois. ▹ Présence moyenne. ▹ Êtes-vous prêt à être frappé par la roue du Destin? je n'attends que ça.

▹ 1 Le vide. Un creux. Une douleur. De l'eau. Des gouttes. Que ça cesse, que ça s'arrête, qu'elle revienne... Pleure, pleure, tu t'épuises pour rien, elle ne reviendra jamais. Entre tes yeux remplis de larme, tu regardes ce cadre sur ton chevet. Elle est si belle, si joyeuse, ses yeux brillent, tu étais son rayon de soleil, mais es-tu encore un rayon sans ton soleil ? Deux grands bras s'empare de toi et tu repars de plus, dans les bras de ton frère tu t'effondre réellement. Aujourd'hui tu as enterré ta mère, ton coeur l'a suivis. Tu n'es plus rien, rien, sauf cette loque misérable. « Chut... » Il se lève. Tes yeux sont dans le vide pendant deux minutes. Deux minutes c'est le temps que ton frère à mis pour être à tes côtés. Silencieux, il te remet un carnet. Le carnet de croquis de ta mère. Ouvrant les pages, tu vois un dessin de ton frère accompagné de toi. Des larmes s'échappent de nouveau, elles s'accentuent au fur et à mesure que tu tournes les pages. Jusqu'à cette page blanche. Elle est vide, aucun coup de crayon. De nouveau ton frère te tend sa main, cette fois-ci accompagné d'un crayon. Tu le regardes avec cet air d'incompréhension. Il te sourit, te réconforte. Tu fermes les yeux et tu fais le vide comme cette page. Possession de ton être, tes mains se baladent seule, t'emportant dans un autre monde, un monde qui n'est pas le tien, mais un monde où l'espace d'un instant tu as pu faire qu'un de nouveau avec ta mère. Tu as quinze ans, tu as perdu ta mère, mais tu as eu un nouvel amour, l'art. ▹

▹ 2 Première lueur du soleil. Bien avec difficulté tu émerges de ton sommeil. Tu tapotes tout doucement ta main sur ton lit. Il n'y a personne. Il est partit... Encore une fois. Tu ne t’y attardes pas, un an que ça dure. Tu supportes en somme. Bientôt, un cours d'art dans cette belle ville qu'est Paris, tu t’apprêtes pour y arriver avec une demie heure d’avance. Et comme une routine, tu arrives dans les temps. A l’entrée, tu le trouves là, il t’attend. Tu souris. Tu ne lui demandes pas pourquoi il n’est pas rester dormir, tu prends juste possession de ses lèvres. Il coupe votre baiser et en sa compagnie tu assistes à votre cours. Après trois heures de travail acharné, il est enfin temps pour toi de rejoindre ton paradis. Gentleman, il t’aide à remettre ta veste. T’es heureuse. Tu l’aimes. Il t’aime. Tes yeux s’illuminent quand tu vois son sourire, tu ne peux t’empêcher de passer ta main dans ses cheveux. Mais le monde vous éloigne de votre bulle. « Julien ! » Hurle une voix féminine. Le visage de ton amant perd son sourire. Il te regarde avec une profonde tristesse, te murmurant avec une petite voix. « Je suis désolé, Teo. » Tu le regardes avec cet air interrogateur, mais il évite ton regard. Ni une, ni deux, tu te prends une gifle en pleine face. Cette même femme qui appelait ton copain il y a moins d’une minute s’en prenait à toi. Elle ne te laisse aucune chance de réagir qu’elle enchaîne avec des mots, des mots que tu n’oublieras jamais. « Tu dois sûrement être la petite pute avec qui mon mari couche. » Tu tombes de haut, tu ne retiens que le mot mari dans sa phrase. Tu abaisses ton regard qui s’appuie sur cette alliance que tu trouves sur son annuaire droit. De nouveau, tu portes ton regard sur Julien. T’es trompé, t’es dupé, tu te sens sale. Tout le monde vous regarde, ça chuchote. Et tu ne supportes plus. Tu te retournes et sors de cet endroit. Tu rentres directement, plus jamais tu ne feras acte de présence. Clearwater, ville de ton enfance, redeviendra ta maison. ▹

3 Trois ans. C'est tout ce que ce mariage aura signifié. En plus d'être une mascarade. Tu as connu Simon quelques semaines après ta déception avec Julien. Il était tout aussi amoché que toi. Ce qui devait être l'histoire d'une nuit se transforma en relation. Et cette relation se transforma en union. T'as toujours été consciente de son amour pour sa sœur adoptive, tu connais leurs histoire. Tu sais qu'elle en a épousé un autre que lui. Tu sais qu'elle est son seul amour. Pourtant tu lui as bien dis oui, lorsque dans un dernier espoir d'attirer l'attention de Emmy, il t'a demandé ta main. Pourquoi ? Parce que tu ne voulais pas être seule. Très rapidement tu te transformes en Teo Oaks, femme de Simon Oaks. Vous n'auriez pas du. Vous étiez con, amère et aveugle. Tout, sauf un couple. Vous n'êtes juste que deux personnes portant le même nom, vivant sous le même toit, dormant dans le même lit, profitant des avantages physiques. Pourtant la première année de mariage, vous auriez pu y croire, vous auriez pu tomber amoureux. En tout cas, t'as été assez idiote pour l'être. Et pendant que des sentiments naissaient en toi, il n'avait eu de cesse que de te faire comprendre qu'il n'était capable d'aimer qu'une seule personne, Emmy. Emmy par-ci, Emmy par-là. Toujours Emmy. Peut-être le pire dans tous ça, c'est qu'Emmy ne l'aimait pas. Elle était heureuse dans son ménage, ne prêtait aucune attention à Simon, alors qu'elle était la raison de son existence même. Au fur et à mesure, petit à petit, la détester était plus fort que toi et tu ne t'en privais pas pour le lui faire comprendre. Si bien, qu'il y a toujours eu des disputes explosives entre vous. Tu savais le mettre à bout et lui aussi. T'as été brave, t'as supporté, mais ça ne suffisait pas. Il fallait toujours qu'Emmy vienne y mettre son grain de sel. Son dernier coup de grâce ? Mourir. T'as dû l'annoncé toi-même à Simon. Il y a eu tout d'abord le déni, la colère, mais plus rien après. Il n'était que sa propre ombre. Durant toute la vie d'Emmy, il n'a été fait que pour elle et même après la mort de celle-ci, il l'était tout autant. Et puis t'as dit que c'était fini. T'en pouvais plus, t'étais épuisé. « J'te quitte Simon. » ▹

T'as divorcé, de force tu l'as obtenu, mais même retourner dans la maison familiale des Era ne te disait rien. Tout simplement parce que tu aurais dû faire face à cette maison en face de chez toi, celle de Simon, ton voisin d'enfance qui t'as vu grandir. Le voir, c'est encore trop tôt pour toi.