HORS-JEU ▹ Pseudo N.C▹ Où avez-vous connu le forum ? On m'a donné le lien, je l'ai trouvé sympa ▹ Votre personnage est...un "scénario/recherche de lien" de Ethan L. Williamson ▹ Présence Souvent ▹ Êtes-vous prêt à être frappé par la roue du Destin? Yes, I am !

▹ 1 Anecdote #1.
« Yeeees ! Je l'ai ! Je l'ai ! » chantonnais-je en faisant une petite danse de la victoire. Aussitôt je courrais dans l'escalier pour descendre dans le salon annoncer la nouvelle à mes parents. J'évitais une chute avec un dérapage à peu près contrôlé et arrivait comme une folle dans la pièce, sautillant presque sur place. « Je peux aller étudier à Clearwater !! Je suis prise !!! » la joie que je ressentais à cet instant était inexplicable. J'allais pouvoir faire mes études de vétérinaire dans une école dont la spécialité est les mammifères marins. C'était un petit peu de mon rêve qui se réalisait avec cette lettre d'admission, mais ça signifiais aussi quitter la maison familiale, mes amis et même mon pays. « C'est génial ma chérie, tu as travaillé dur tu le mérite. », je voyais la fierté dans les yeux de ma mère mais une certaine tristesse aussi.
Quelques mois plus tard j'emménageais dans mon tout petit studio à des milliers de kilomètres de la belle maison que j'occupais avec mes parents et mon frère. Ils allaient me manquer énormément, tout comme mes amis. Mais une nouvelle vie commençait pour moi et malgré quelques appréhension j'étais impatiente de découvrir mes cours, d'apprendre et j'étais prête à tout pour réussir.

▹ 2 Anecdote #2. Son regard s'était voilé, je voyais bien que ça lui faisait de la peine et je détestais ça. « Mais... Emy...Tu peux pas partir comme ça aux Etats-Unis. » je détournais le regard et haussais les épaules.  Je venais d'annoncer à Owen, mon petit ami, que j'avais postulé dans une école de vétérinaire à Clearwater en Floride, à plusieurs milliers de kilomètre de chez nous. « Tu sais que c'est mon rêve, je t'en ai déjà parlé. » il se leva et me tourna le dos « Ouais mais à ce moment là on se connaissait juste comme ça, j'espérais que le fait qu'on soit ensemble change les choses. Mais tu t'en fous en fait, je compte pas. ». Ça me blessait de l'entendre dire cela, surtout qu'il était bien loin de la vérité et que j'avais même hésité à envoyer mon dossier de candidature pour pouvoir rester au Canada, ça aurait simplifié les choses c'est sûr. Sauf que mon rêve de gamine pesait plus lourd dans la balance.
Je me levais à mon tour pour m'approcher de lui, posait une main sur sa joue et lui souriait avec tendresse « Dis pas de bêtises,  je m'en fous pas. T'es trop important pour moi pour que je te laisse dire ça. Tu connais mes sentiments et tu sais très bien qu'ils sont sincères. » posant mes lèvres sur les siennes délicatement je chuchotais ensuite « De un ce n'est pas fait et peut-être que je ne serais pas prise... » il secoua la tête « T'as vu tes résultats ? Ton dossier est parfait, ils seraient débiles de ne pas t'accepter. » malgré sa tristesse et ses craintes, il arrivait encore à me soutenir et m'encourager, ce garçon est une perle... Ma perle. Je le regardais dans les yeux, ses beaux yeux qui m'ont fait fondre  la toute première fois que je l'ai vu quand il est entré dans la classe en retard et qu'il a fait un petit numéro de clown pour s'en sortir. « Tu pourras venir passer un peu de temps là bas aussi. Et puis je reviendrais l'été pour quelques semaines, ce n'est pas parce que je pars que notre histoire est fini Owen. », il souriait mais je voyais bien qu'il n'était pas totalement convaincu par mes propos. Cependant, il nous restait encore deux mois avant de savoir si oui ou non j'allais partir plus un mois de vacances, et je comptais bien profiter à fond de ce temps à passer ensemble.

La première année, il est venu me rendre visite et c'était génial. Les mois loin l'un de l'autre étaient difficiles mais heureusement qu'internet existe, on pouvait rester bien plus facilement en contact. Je trouvais qu'on ne s'en sortait pas mal du tout, il faut dire qu'avec tout le travail que j'avais à faire pour mon école je ne voyais pas le temps passer. De son côté c'était plus difficile et mes petites attentions, mes petits colis surprises l'enchantaient mais ça ne suffisait bien évidemment pas. Durant l'été je suis rentrée au Canada pour une partie des vacances, nous étions heureux de nous retrouver et la séparation fût difficile quand je dû repartir. Et c'est à partir de là qu'un fossé à commencer à se creuser entre nous. J'avais des nouveaux amis et lui aussi de son côté, nous nous appelions moins et les petits cadeaux se firent plus rares. Après deux mois au début de ma deuxième année nous décidions de mettre un terme à notre relation, nous sommes restés en bon terme et j'y tiens vraiment. Owen a été trop important pour moi... Un premier amour ça ne s'oublie pas non ?

▹ 3 Anecdote #3 Comment cela pouvait-il m'arriver ? Pourquoi moi ? Pourquoi ? Je n'en revenais toujours pas et pourtant j'en étais au moins à ma trentième lecture de ce courrier du service d'immigration. Mon visa étudiant ne serait pas reconduit car ils estiment que je peux faire les même études dans mon pays... Non mais c'est une blague ? C'est aux portes de ma troisième année qu'ils me disent ça ? L'administration américaine est une grosse biatch voilà ce qu'elle est !
C'est en pleure et totalement désarmée que j'avais appelé mes parents pour leur faire part de cette mauvaise nouvelle. Déçus pour moi et sachant ce que représentait le fait de pouvoir étudier dans cette école, ils m'ont affirmés qu'ils allaient trouver une solution. Bon j'avoue que LA solution en question je ne m'y attendais pas du tout... J'étais à des années lumières de penser à ce subterfuge et pourtant c'était un des plus efficaces ça c'est sûr !

« Attends attends maman... Je crois que j'ai pas bien compris ou alors tu as mangé un space cake ou quelque chose comme ça, non ? » elle soupira « Non ce n'est pas une blague, c'est la seule solution que nous ayons trouvé. Personne ne voulait rien entendre aux services d'aides pour les étudiants étrangers, la liste d'attente était bien trop longue. Ton père a appelé un vieil ami à lui, tu sais les Williamson tu les as déjà vu. » je fouillais dans ma mémoire mais ça ne me revenait pas « Euh non je ne vois pas du tout. » elle laissa un blanc dans la conversation le temps de réfléchir elle aussi « Hum non effectivement tu devais avoir à peine un an ou deux la seule fois où tu les as vu. ». Ouf je n'étais donc pas encore sénile. Toujours est-il que je me posais des questions quant à cette surprenante solution « Mais...Euh... Leur fils est d'accord ? » elle se mit à rire « Oui, il a accepté. C'est un gentil garçon très bien élevé, ce sont des gens bien tu sais. » heureusement qu'elle ne pouvait pas me voir au téléphone parce que ma mine n'était pas celle de quelqu'un d'emballé. Me marier à vingt deux ans pour ne pas être virée du sol américain, cela avec un mec que je ne connais pas. Yeah ! C'était tout à fait l'image que je me faisais de ma vie future...
« Ton père et moi et toi bien entendu devons les rencontrer la semaine prochaine. Pour que vous fassiez connaissance et que l'on organise le mariage. » ce mot me faisait presque peur, c'est bête, non ? Pourtant j'ai rêvé, comme toute les filles ou presque, d'un mariage de princesse avec tout ce que ça implique, mais j'étais passé au dessus des préoccupations bling bling de la gamine de dix ans que j'étais. La réalité nous rattrape toujours et avec le nombre de divorce est-ce que ça valait encore le coup de se passer la bague au doigt ? « Tu m'as entendu Emy ? » je revenais à la réalité « Je oui... Oui ok la semaine prochaine. ».

Et cette fameuse semaine arriva, je ne dormis pas la veille de la rencontre, j'étais bien trop stressée pour y arriver. Finalement ça ne se passa pas si mal, plutôt bien même si l'on exclu le fait que pour notre première rencontre mon futur époux ne trouva rien de mieux que de m'assommer en ouvrant une porte. Pas de bobos, mais c'était une situation plutôt cocasse.
Je ne sais pas trop quoi en penser... Il est propre sur lui, pas trop mal dans un genre un peu gentleman qui est appréciable, mais je ne me fais pas d'illusion nous étions en présence de ses parents et des miens.