HORS-JEU ▹ Pseudo Whozie ▹ Prénom Claire ▹ Où avez-vous connu le forum ? Par moi, mon autre compte est seb. ▹ Votre personnage est... Un fucking scénario de bella-camiye woodburry   ▹ Présence 7/7 ▹ Êtes-vous prêt à être frappé par la roue du Destin? Owi   je n'attend que ça  

▹ 1 Anecdote #1
« Dit maman, pourquoi est-ce que les autres enfants se moquent de moi ? » Toute mon enfance, j'avais dû subir les moqueries de mes camarades, mes parents n'avaient pas voulu nous inscrire moi et mon frère dans une école privée ou on aurait côtoyé des enfants issus du même niveau social. Ils voulaient qu'on essaye de grandir comme tous les autres enfants. Cependant, mes parents n'avaient pas pensé qu'arriver en limousine le premier jour n'était pas ce que faisaient tous les enfants normaux. Tout de suite, les autres élèves ont créés un fossé entre eux et moi, je me retrouvais alors seul et sans amis, à la récréation, je m'asseyais dans un coin contre un arbre et je me réfugiais dans les livres, c'était mon seul échappatoire, ma seule bouée de sauvetage. Lorsque mon frère me rejoint l'année suivante, il ne manqua pas non plus d'être accueillit tel un pariât, on était les deux gosses de riches de l'école un point c'est tout mais il s'en sortit mieux que moi, il ne se laissait pas faire, petit à petit les autres enfants commencèrent à le respecter et il se fit des amis. Pas moi. Il était l'exact opposé de moi, il se battait, il était loin d'être timide, il était mauvais élève, tout le monde oublia alors bien vite qu'il était riche, il leur ressemblait alors que moi, premier de la classe, toujours le nez dans un livre je n'étais pas comme eux. Je les détestais, tout autant qu'ils étaient. Je sentais même le regard des professeurs sur nous, nous regardant de travers, j'entendais leur chuchotement quand je passais à côté d'eux. « C'est lui ... plein de fric ... ne sais pas ce qu'ils font là ... pas leur place ici. » Je ne comprenais pas, j'étais seulement un enfant, tout ce que je voulais c'était des amis. Je n'arrivais pas comme mon frère à ne rien ressentir, à ne pas m'en soucier. Je pleurais tous les soirs dans mon lit, je ne voulais pas que mes parents sachent quoi que ce soit, pour eux tout allait bien, je ne voulais pas que mes malheurs gâche le bonheur de notre famille. Pour mon petit frère tout était différent, parfois j'avais l'impression que c'était lui l'ainé et pas moi, il me rejoignait le soir dans mon lit et me réconfortait comme il le pouvait. « on devrait le dire à papa et à maman ! » « Non, promet le moi, tu ne diras rien, je ne veux pas, pas à cause de moi ... » Il me promettait alors de ne rien dire et on s'endormait alors dans les bras l'un de l'autre, je l'aimais plus que n'importe qui parce qu'il était mon petit frère mais il était le seul ami que j'avais. Grâce à lui, les autres enfants ne m'embêtaient plus, il était mon super héros. L'année continua ainsi jusqu'à ce que je la rencontre. Bella.  « Salut » J'étais plongé dans mon livre comme à chaque récré, je ne prêtai même pas attention, à la personne qui parlait parce que je savais que ce n'étais pas pour moi. « SALUT » Je releva la tête pour voir qui insistait ainsi et j'aperçus une fille qui se tenait devant moi les bras derrière le dos et dodelinant sur ses jambes, je regarda autour de moi pour voir si c'était bien à moi qu'elle parlait. Elle rigola et sans me demander ma permission, s'assit à côté de moi. « Moi c'est bella » « … Pietro » Une simple présentation mais pour moi, c'était énorme, mon coeur s'affolait dans ma poitrine, on ne m'avait jamais adressé la parole jusqu'à maintenant. « Tu veux bien être mon ami ? » On n'avait que 6 ans mais se rendait-elle compte de l'impact qu'avaient ses paroles sur moi ? « Ton ami ? Tu es sur ? Oui, oui, oui, je le veux !!! » Cela ressemblait presque à une demande en mariage. On passa alors le reste de notre temps ensemble, on ne se quittait que pour la nuit, quand on ne se voyait pas à l'école, elle venait chez moi ou j'allais chez elle, je ne mettais pas seulement fait une amie, j'avais trouvé ma meilleure amie, mon âme sœur.

▹2 Anecdote #2
J'avais 16 ans et pour avoir changé, j'avais changé, fini le garçon timide, sans amis, subissant la moquerie des autres, je n'étais plus le même. J'étais plus ouvert au monde. Bien sûr, je restais le premier de la classe, à avoir toujours les meilleurs notes mais j'avais la classe, je faisais partie des gens cool du lycée. Et j'avais les filles à mes pieds. Mon terrain de chasse ... la bibliothèque, il ne faut pas croire que toutes les filles craquent pour les joueurs de foot au contraire, j'en étais la preuve vivante. Il suffisait d'un regard et elle succombait sous mon charme italien, un seul mot et elle tremblait à l'écoute de mon accent, je jouais de mes charmes pour avoir toutes les filles que je voulais, c'était seulement des coups d'un soir, des histoires sans lendemains, j'étais bien trop jeune à mon goût pour me ranger et être sérieux question amour. « Tu comptes sortir avec combien de filles comme ça ? » « Pourquoi tu me demandes ça ? Ça ne semblait pas te déranger avant ... » «ET BIEN MAINTENANT ÇA ME DERANGE !!! » Elle me claqua la porte au nez, elle se comportait de façon étrange en ce moment, les hormones féminines surement.  Je ne reconnaissais plus bella, elle avait changé, elle se comportait différemment avec moi ... elle se comportait un peu comme les autres filles à mon égard. « Dit pietro ... tu me trouves belle ? » « C'est quoi cette question, bien sûr que tu es belle, la plus jolie de toute ... » « Embrasse-moi ... » me murmure-t-elle en italien, on employait cette langue entre nous depuis tout petit, quand on ne voulait pas que les autres nous comprennent, lorsqu'on partageait nos secrets, il n'y avait aucun mensonge dans cette langue pour nous, alors quand elle me demanda de l'embrasser je sus qu'elle était sérieuse, qu'elle ne rigolait pas mais c'était insensé. « Ça va pas la tête, t'es ma meilleure amie, je ne vais pas t'embrasser.» La vérité est que j'en mourais d'envie, depuis très longtemps même, je l'aimais secrètement mais c'était un amour défendu pour moi, elle était la pomme que je ne devais pas croquer au risque de finir empoisonner. Le jour suivant, on fit comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu.

▹ 3 Anecdote #3
L'université, pas grand-chose avait changé par rapport au lycée, j'étais toujours aussi dragueur, toujours aussi bon élève. Depuis ce jour, on n'avait plus jamais remis sur le tapis cette fameuse conversation mais je sentais que bella voulait que notre relation évolue sauf que je n'étais pas près. Pour la première fois de notre vie, on était séparé, dans deux universités différentes, peut-être était-ce mieux ainsi. La distance n'arrangea pas les choses en fin de compte, ne plus l'avoir prêt de moi me faisait voir à quel point elle me manquait, à quel point j'avais besoin de sa présence. Je sais que je l'aime et c'est ça qui me fait peur. Je sais que je l'aime et c'est ça qui me fait peur. Je ne me sens pas prêt à aimer quelqu'un et surtout bella, je ne voulais pas perdre ma meilleure amie et si je sortais avec elle, c'était sur, je la perdrais. Parce que si j’enchaînais les coups d'un soir, c'était pour une bonne raison, j'avais bien essayé de sortir avec des filles, d'essayer d'avoir une relation normal de couple mais je foirais les choses à chaque fois, ça ne marchait jamais. Je ne voulais pas prendre le risque avec bella de bousiller notre amitié à cause de moi. Alors je m'éloigna d'elle, même si ce fut la chose la plus dur que je n'ai jamais fait.